Madness

From The Cuckoo's Nest

Dimanche 14 août 2011 à 19:42


LE CHIEN GUEULAIT; PERSONNE DANS LA MAISON. TOUS LES MURS ECLAIRES.
OUBLIE L IDOLE ELLE BRILLE PLUS QU ELLE NE DEVRAIT;
LA PENDULE EST PENDUE DANS LE SALON ET IL EST DIT QUE
QUICONQUE LUI APPORTERA SéPULTURE SERA PENDUE A SA PLACE.
PARANOÏA ET PAR ENNUI JE SUPPOSE;

LE CHIEN GUEULE TOUJOURS PERSONNE N EST REVENU HUMEUR D ASSIEGé

BRISES D AMERTUMES LES VISAGES SE TERNISSENT L ODEUR EST A LA CRASSE
CE QUE LA POUSSIERE EST AU SANG LES TISSUS SE BRANDISSENT
LES MURS SE BOUSCULENT LE TRAFFIC COAGULE
PERCE MISERE BANDE DE FRERES GRIMPENT LES CAPOTS
SAGES POIVROTS PARTAGENT LEUR DANSES
LES INTERFERENCES SONT INSUPPORTABLES
PÖURTANT MA VOIX AVALEE PAR LA FOULE LES FOUDRES LES BATTES LES BASSES ET LES FLAHS GAZS
BOUCLIERS ET AUTRES BUZZS ME FONT LES SUPPORTER
TOUT CELA A UN SENS JE VOIS LA DIRECTION
C EST CLAIR C EST DEJA LA  LES FEUX NOUS Y CONVOQUENT
LES YEUX GRANDS FERMES NOUS SUIVONS LES TRAINEES DE LUMIERE
LES PAREBRISES SOUS NOS PIEDS NE FORMENT QU UN BLOC
UNIS LE TONNERRE NOUS ANIMENT
L ELECTRICITE NOUS LE SAVIONS DEPUIS LE DEPART.
UN CERVEAU A NOURRIR

http://madness.cowblog.fr/images/hieroglyphics01big.jpg

BAISE L ASPHALTE TA FILLE TA CHAIRE
TON FOETUS DE GRAVIERS  EN A FAIT BIEN D AUTRES
LA GUERRE PERDUE D AVANCE L OPERATION BIEN AVANCEE
TOUT PROCESSUS DE RETRAIT SERAIT CATASTROPHIQUE.
LA MUTATION S AMORCE. LES ARBRES N ONT PLUS D ECORCE
LA PLAIE NE CICATRISERA PAS C EST CATEGORIQUE.
LES EGOUTS DEBORDENT D ECUME.



MES LUNETTES BIEN AJUSTEES JE SORS DE LA CHAMBRE
MON COULOIR EST BIEN PETIT JE DOIS M EN EXTIRPER
ARRIVE A LA CUISINE LE CAFE EST DEJA FAIT
MA CIGARETTE FUME DANS LE CONGELATEUR
UN TOUR DANS LE MICRO ONDE ET LE FILTRE SERA MOELLEUX COMME JE L AIME.
LA PORTE EST CLAQUEE.



BVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBVBBVBVB

QUELLE EST MA FONCTION ?
JE NE SAIS PAS TELLEMENT QUOI REPONDRE
ON NE M A JAMAIS DESIGNE PAR UNE FONCTION NON.
ALORS QUELLE UTILITE AVEZ VOUS ?

QUESTIONS FUTILES . PAR QUELLE MALVEILLANCE POUVAIT ON ME FAIRE VENIR LA ?

FRACAS DE VERRE MON OEIL N EN REVIENT PAS








Samedi 23 juillet 2011 à 11:35

The Child Is The Father Of The Man.
All the Chidlren are Insane. 
All Kings Without a Crown.

http://madness.cowblog.fr/images/americanpsycho.jpg

Quel somptueux spectacle ! Si tu te demande comment les choses peuvent prendre une tournure plus sinistre tu n'as qu'à laisser le temps filer tu pourras voir ton entourage rouiller comme les rouages d'une machine sortie d'un temps révolu. Les temps modernes sont toujours d'actualité. Depuis des siècles à vrai dire. Connecte toi. Tes amis t'attendent. Ils ne sont plus à la porte, ils toquent à ton inconscient. Se rapprocher du centre chaud des consciences pour s'éveiller au collectif. S'éloigner, se rapprocher des bords, dans le froid et l'irrésistible sommeil qui écorchent vos paupières, loin des autres, loin du corps, proche de l'abîme où enfin quelqu'un me regarde pour ce que je suis. 


Ma chevelure vous irrite ? Je la laisserai pousser. Mes actions, mes attitudes vous dérangent ? et bien je les amplifierais. Et quand enfin sous la pluie de vos sarcasmes je resterai indifférent face à vous; et que je pourrais enfin être celui que je dois être et bien malgré ce dégoût, malgré cette honte, malgré tout cela vous m'aimerez pour ce que je suis.

Je laisse derrière moi des visages, des ébauches d'éternités que j'abandonne sans regret. Je ne me retournerai plus sur ces attaches, elles me feront faces ou seront oubliées. Désolé si je fais tâche au milieu de ta feuille mais c'est la tienne. Au centre de la mienne tu es une bouche souriante bousculée par mes gestes parfumés de gouache. 

Resterez vous ? Lorsque l'orage n'en finira plus de commencer ? Lorsque plus personne ne saura où rentrer ? Et si mon coeur n'a que haine à déverser saurez-vous vous y faire ? Et si mon coeur n'avait plus l'envie de se voir penser ? Me laisserez vous saigner comme je l'entends ?


C'est trop tard pour que je guérisse, c'est trop tard au point même de ne plus pouvoir expliquer les douleurs qui me malmènent. Personne ne guérit de son enfance. 


Mardi 12 juillet 2011 à 19:17

 


 
 

 
 
 
 
Ca doit se passer en une fois, d'un coups sec me sortir des lymbes.
Je sais que c'est dur de parler à la première personne mais il va falloir te forcer.
Ton coeur a traîné les plus dégueulasses des trottoirs. Rongé par l'amertume, l'abandon.
 
Je n'accorde d'attention qu'à ma pensée. 
Celle des autres ne m'atteint pas. 
Hors des futilités je trouve un siège piégé. J'y reste.

Elle me donna la main mais la fleur était déjà fanée. 
Si l'on se côtoie c'est que l'illusion est saisissante :
nous sommes certains
d'être la même personne. 

L'amour dure trois ans
la haine n'a pas de limite.
Le ciel est une fresque infinie. Inachevée. 
Ne cherche pas de sens
ou alors suis le vent. Lève un doigt. 
A contre courant on se renforce on se fatigue on se tue. 

 

 

 

 

 

Fais ton choix. Prends parti. 

 

 

 

La volonté c'est s'opposer. 

 

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