Madness

From The Cuckoo's Nest

Samedi 3 septembre 2011 à 2:02

Comme le temps passe sans laisser les heures s'apaiser
je m'ignore. Et trainent les caresses que j'écarte d'un coup de main.
On ne nait qu'une fois disent ils. Je nais sans arrêt.
Les images se déversent éternellement. Des millisecondes.
Des clichés que je ne peux pas admirer. Sur lesquels je ne peux m'arrêter que sur les photos que j'en prends.
Mais prendre le temps de regarder sans rien en comprendre. C'est perdre du temps.
C'est scruter le passé. C'est se perdre. Et le passé n'a pas de fin. 
Et si l'on en trouve la fin, on cherchera plus loin même si on l'invente, on n'en doutera pas. 
La véracité c'est s'asseoir et discuter. L'intelligence nait entre toi et moi. 
Et je veux être intelligent mais j'ai du mal à t'aimer. Pour ça je me fais violence. 
Et comme je suis brutal avec moi même je me fuis. Et lorsque je me retrouve je suis plus que sévère
je suis de mauvaise foi.

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La foi ne m'attend pas. La foi m'est passée à côté. Je l'ai laissée... morte ou presque sur le banc du collège.
L'humain n'a pas d'avenir. Il n'a qu'un présent qu'il balafre. Il faut que je me taise, il faut que j'agisse.
Que je change cet état de fait. Qu'il devienne fait d'état. Que les choses se passent. Que le présent balafré ou pas
chante, beugle à s'en péter la voix. Que l'instant rit, pleure, admire, se déguste. Parce qu'il est là. Parce qu'il se voit.
Parce qu'il a conscience d'être voie. Une voie qui n'a pas de raison d'être, qui n'a pas à parvenir. Sinon à lui même. 
Et de cette conscience ne doit pas naître le dégoût de se constater tourner en rond. Le cycle peut être brisé chaque fois
qu'il se voit se voir lui même. Et même s'il s'écarte de lui il en revient à lui et après tout tout ça n'a pas de sens.
Tout ça ne peut se perdre puisqu'il est là. Et que là c'est tout. Et que tout est là.


Là les gens se pressent, les gens se tassent, les gens se pèsent, les gens s'écrasent. Pourquoi cela ?
Les gens se le demandent. A eux et entre eux. La question se déguise, se dérobe et l'on se souvient parfois
de la raison de notre rencontre. J'ai cinq amis fidèles que je garde à mes côtés disait il : Comment, Pourquoi, Quoi, Où, Qui et Quand.


Quand et où se ressemblent et plus que tout ils s'assemblent.
QUoi et pourquoi restent distant l'un de l'autre mais lorsqu'enfin ils se complètent l'instant est à la fête.
Reste à savoir comment ça c'est une autre affaire. Comment est différent. Il ne se laisse pas cerner si facilement. 
Comment est affaire de style, de démarche, d'allure. Comment se distingue. Comment veut exister pour ce qu'il est.
Reste à savoir ce qu'il est.
Tous ces amis sont autant questions qu'affirmations. Qu'exclamations.
Je pense qu'il faut les traiter comme des exclamations. Haut et court !
Bien que le point d'exclamation soit détestable.
Qu'une question habite un sentiment !

Que l'émotion fertilise l'affirmation... même si elle est fausse l'émotion la rendra véritable.
Puisqu'elle l'a crée lors d'un instant. Suspendu.

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