Madness

From The Cuckoo's Nest

Samedi 3 septembre 2011 à 22:01

THIS TOWN DONT FEEL MINE

ouvre la porte laisse moi sortir
il est temps pour moi de partir
garde toi d'en convenir
je pourrais ne pas en revenir
blesse les heures ou pire
tuent dans un soupir
couvre mes peurs sans m'avertir
tresse mes dettes et mon rire
mes angoisses veulent investir
la danse des corps
dans ce décor
la danse des morts


Samedi 3 septembre 2011 à 21:50

 
http://madness.cowblog.fr/images/Zombiehottie.jpg

UNE BIEN BELLE FAMILLE
LEO N A PAS EU LE TEMPS DE COMPRENDRE SON NOM ETAIT DEJA GRAVE DANS L ASPHALTE
SES MAINS ENGLUEES DANS LE GOUDRON
LA BATTE DE BASE BALL ENTRE MES DOIGTS ILS N ONT QU A VENIR
JE SAURAIS LES ATTENDRE
ILS PARLENT ILS PARLENT MAIS...
MAIS LES MOTS CACHENT PLUS QU ILS NE REVELENT
ALORS JE NE PARLE PAS TROP
JE NE SAIS PAS DISSIMULER
J AI COMPRIS DEPUIS LONGTEMPS QUE LE MENSONGE NE M AIDERAIT PAS
IL ME BALANCE AU MOINDRE TRAC. 


NON LEO ARRETE DE TE PLAINDRE 
QUI T ECOUTE ? A QUOI CA TE SERT ? 
NE RESTE PAS LA VIENS ON SE CASSE
ON N A PAS NOTRE PLACE ICI

VIENS IL ME RESTE TROIS SOUS
ET JE NE VEUX PAS FINIR A GENOUX
DEVANT SES FACES DE CRAIES
CES FANTOMES QUI SE MARRENT A NOUS RELUQUER
DEVANT CES EPOUVANTAILS DESARTICULES
LE TEMPS EST PASSE LEO
ON N A RIEN A PERDRE
JE NE T AIME PAS NON. 

JE NE SAIS PAS QUOI TE DIRE
J AI BRISE MES MASQUES DES ANNEES DE CELA
J AI BRULE MES VETEMENTS
IL NE ME RESTE QUE CE COSTUME TACHE
QUE JE NE QUITTE JAMAIS MEME SOUS LA DOUCHE
J ATTENDRAIS LA FORET 
S IL EN RESTE UN BOUT LORSQUE JE LA TROUVERAI

VIENS LEO

LA BOUFFE EST MEILLEURE LORSQU ON LA CHASSE
LA TERRE EST PLUS CONFORTABLE LORSQU ON LA SCULPTE
LAISSE MOI BOIRE
LAISSE MOI Y CROIRE
S IL ME PLAIT UN JOUR J AURAIS PLUS DE MOTS A TE DIRE
UN JOUR JE TE DIRAIS CE QU IL ME PLAIT
JE TE DONNERAIS CE QUE JE PEUX
J Y PERDRAIS UN OU DEUX YEUX
TU LES PORTERA POUR MOI HEIN ? 
TU VERRAS 
JE SERAIS PLUS CALME
JE SERAIS PLUS SOBRE
JE SAURAIS ECOUTER

Samedi 3 septembre 2011 à 2:02

Comme le temps passe sans laisser les heures s'apaiser
je m'ignore. Et trainent les caresses que j'écarte d'un coup de main.
On ne nait qu'une fois disent ils. Je nais sans arrêt.
Les images se déversent éternellement. Des millisecondes.
Des clichés que je ne peux pas admirer. Sur lesquels je ne peux m'arrêter que sur les photos que j'en prends.
Mais prendre le temps de regarder sans rien en comprendre. C'est perdre du temps.
C'est scruter le passé. C'est se perdre. Et le passé n'a pas de fin. 
Et si l'on en trouve la fin, on cherchera plus loin même si on l'invente, on n'en doutera pas. 
La véracité c'est s'asseoir et discuter. L'intelligence nait entre toi et moi. 
Et je veux être intelligent mais j'ai du mal à t'aimer. Pour ça je me fais violence. 
Et comme je suis brutal avec moi même je me fuis. Et lorsque je me retrouve je suis plus que sévère
je suis de mauvaise foi.

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La foi ne m'attend pas. La foi m'est passée à côté. Je l'ai laissée... morte ou presque sur le banc du collège.
L'humain n'a pas d'avenir. Il n'a qu'un présent qu'il balafre. Il faut que je me taise, il faut que j'agisse.
Que je change cet état de fait. Qu'il devienne fait d'état. Que les choses se passent. Que le présent balafré ou pas
chante, beugle à s'en péter la voix. Que l'instant rit, pleure, admire, se déguste. Parce qu'il est là. Parce qu'il se voit.
Parce qu'il a conscience d'être voie. Une voie qui n'a pas de raison d'être, qui n'a pas à parvenir. Sinon à lui même. 
Et de cette conscience ne doit pas naître le dégoût de se constater tourner en rond. Le cycle peut être brisé chaque fois
qu'il se voit se voir lui même. Et même s'il s'écarte de lui il en revient à lui et après tout tout ça n'a pas de sens.
Tout ça ne peut se perdre puisqu'il est là. Et que là c'est tout. Et que tout est là.


Là les gens se pressent, les gens se tassent, les gens se pèsent, les gens s'écrasent. Pourquoi cela ?
Les gens se le demandent. A eux et entre eux. La question se déguise, se dérobe et l'on se souvient parfois
de la raison de notre rencontre. J'ai cinq amis fidèles que je garde à mes côtés disait il : Comment, Pourquoi, Quoi, Où, Qui et Quand.


Quand et où se ressemblent et plus que tout ils s'assemblent.
QUoi et pourquoi restent distant l'un de l'autre mais lorsqu'enfin ils se complètent l'instant est à la fête.
Reste à savoir comment ça c'est une autre affaire. Comment est différent. Il ne se laisse pas cerner si facilement. 
Comment est affaire de style, de démarche, d'allure. Comment se distingue. Comment veut exister pour ce qu'il est.
Reste à savoir ce qu'il est.
Tous ces amis sont autant questions qu'affirmations. Qu'exclamations.
Je pense qu'il faut les traiter comme des exclamations. Haut et court !
Bien que le point d'exclamation soit détestable.
Qu'une question habite un sentiment !

Que l'émotion fertilise l'affirmation... même si elle est fausse l'émotion la rendra véritable.
Puisqu'elle l'a crée lors d'un instant. Suspendu.

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