Madness

From The Cuckoo's Nest

Samedi 23 juillet 2011 à 11:35

The Child Is The Father Of The Man.
All the Chidlren are Insane. 
All Kings Without a Crown.

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Quel somptueux spectacle ! Si tu te demande comment les choses peuvent prendre une tournure plus sinistre tu n'as qu'à laisser le temps filer tu pourras voir ton entourage rouiller comme les rouages d'une machine sortie d'un temps révolu. Les temps modernes sont toujours d'actualité. Depuis des siècles à vrai dire. Connecte toi. Tes amis t'attendent. Ils ne sont plus à la porte, ils toquent à ton inconscient. Se rapprocher du centre chaud des consciences pour s'éveiller au collectif. S'éloigner, se rapprocher des bords, dans le froid et l'irrésistible sommeil qui écorchent vos paupières, loin des autres, loin du corps, proche de l'abîme où enfin quelqu'un me regarde pour ce que je suis. 


Ma chevelure vous irrite ? Je la laisserai pousser. Mes actions, mes attitudes vous dérangent ? et bien je les amplifierais. Et quand enfin sous la pluie de vos sarcasmes je resterai indifférent face à vous; et que je pourrais enfin être celui que je dois être et bien malgré ce dégoût, malgré cette honte, malgré tout cela vous m'aimerez pour ce que je suis.

Je laisse derrière moi des visages, des ébauches d'éternités que j'abandonne sans regret. Je ne me retournerai plus sur ces attaches, elles me feront faces ou seront oubliées. Désolé si je fais tâche au milieu de ta feuille mais c'est la tienne. Au centre de la mienne tu es une bouche souriante bousculée par mes gestes parfumés de gouache. 

Resterez vous ? Lorsque l'orage n'en finira plus de commencer ? Lorsque plus personne ne saura où rentrer ? Et si mon coeur n'a que haine à déverser saurez-vous vous y faire ? Et si mon coeur n'avait plus l'envie de se voir penser ? Me laisserez vous saigner comme je l'entends ?


C'est trop tard pour que je guérisse, c'est trop tard au point même de ne plus pouvoir expliquer les douleurs qui me malmènent. Personne ne guérit de son enfance. 


Mardi 12 juillet 2011 à 19:17

 


 
 

 
 
 
 
Ca doit se passer en une fois, d'un coups sec me sortir des lymbes.
Je sais que c'est dur de parler à la première personne mais il va falloir te forcer.
Ton coeur a traîné les plus dégueulasses des trottoirs. Rongé par l'amertume, l'abandon.
 
Je n'accorde d'attention qu'à ma pensée. 
Celle des autres ne m'atteint pas. 
Hors des futilités je trouve un siège piégé. J'y reste.

Elle me donna la main mais la fleur était déjà fanée. 
Si l'on se côtoie c'est que l'illusion est saisissante :
nous sommes certains
d'être la même personne. 

L'amour dure trois ans
la haine n'a pas de limite.
Le ciel est une fresque infinie. Inachevée. 
Ne cherche pas de sens
ou alors suis le vent. Lève un doigt. 
A contre courant on se renforce on se fatigue on se tue. 

 

 

 

 

 

Fais ton choix. Prends parti. 

 

 

 

La volonté c'est s'opposer. 

 

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